164            TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS          (404)
cens et quatre, parmy lequel ces presentes sont annexées par maniere de codicille, pour ce qu'il avoit grant devocion à monseigneur saint Andry, et qu'il a demeuré en la parroisse Saint Andry par l'espace de vint ans et plus, et encores y demeure à present, et aussi que en l'eglise de Saint Andry des Ars à Paris sont enterrez mes damoiselles sa mere et sa suer, Jehan de Saint Clement, son Serourge, maistre Bandes et Colinet, ses nepveux, ordonna et volt en la presence des diz notaires que, ou cas qu'il yroit de vie à trespassement à Paris ou environ jusques à douze lieues près, son corps soit enterré en la dicte eglise de Saint Andry des Ars et ses obseques faites notablement, comme il appartient à son estat, et que une tumbe assez belle qu'il avoit fait mener à Arraz soit apportée en la dicte eglise pour mettre sur son corps, combien que par son dit testament il ait esleu sa sepulture simplement en son eglise d'Arraz, attendu que ce seroit grant pompe, peinne et despense sans cause de faire porter son dit corps au dit lieu d'Arraz. Et neant­moins, il volt et ordonna que son service soit fait en sadicte eglise d'Arraz, tel qu'il appartendra selon la diserecion de ses executeurs.
Item, le dit monseigneur l'evesque laissa à reverend pere en Dieu, damp Jehan de Moy, abbé de Saint Vaast d'Arraz, son vicaire, un sien annel d'or garny d'un ruby quarré, qui fu feue la royne Blanche qui le lui donna.
Item, il laissa à messire Nicaise Buridan, son audiencier, et à Jehan du Ploich, son promoteur, à chascun quarante escuz d'or de dix huit solz Parisis la piece.
Item, en adjoustant à la clause contenue en son dit testament, par laquele il ordonne le résidu de ses biens meubles, son dit testament paié, à distribuer en trois parties, desqueles il a ordonné que l'une d'icelles parties soit distribuée aux povres hospitaulx, maisons Dieu, maladeries et autres povres lieux ordonnez pour les povres recevoir es cité et villes d'Arraz, de Bappaumes, de Lens, de Douay, de Bethune et des villes estans ou temporel de son dit eveschié, selon les estaz des diz lieux, attendu qu'il a esperance que la tierce partie du dit ré­sidu sera de souffisante valeur, il volt et ordonna que à la distribucion